Après un mois de silence, me voici de retour juste pour vous annoncer que j’ai changé de lunettes !!!
Bonnes vacances..
Je plaisante, aujourd’hui, on parle à nouveau d’organisation de classe et d’évolution. Je ne parle pas de « flexible » car vu comment ce terme est utilisé en ce moment dans les classes, il veut maintenant tout ou rien dire..
Lors de mon dernier billet sur mon organisation, je vous avais expliqué que la classe était séparée en 3 groupes et que ces 3 groupes tournaient sur les 3 ateliers de 45 minutes de la matinée en maths, français et en plan de travail.
J’ai fait évoluer cette pratique à partir de la rentrée de janvier 2020 et je voulais attendre d’expérimenter cette organisation avant de vous en faire un retour.
Dans l’optique de toujours plus différencier pour coller au plus près des besoins de mes élèves, j’ai décidé d’augmenter le temps en plan de travail et de ne plus trop me soucier de la progression annuelle que j’avais prévu.
J’ai revu également l’espace de classe à la demande de mes élèves en conseil qui souhaitaient avoir plus de places individuelles.
Du coup, la classe est maintenant disposées en 4 espaces différents.
- Un espace exercices d’entrainement (table seule, table double et ilot de 4 tables)
- un espace découverte (tables en L et coin salon/regroupement)
- deux espaces plan de travail (tables seules et deux tables rondes).
Les élèves sont partagés en 4 groupes. Les ateliers se déroulent sur la semaine, sur deux jours. Le temps d’ateliers est passé de 45 minutes à 1 heure. Sur deux jours, chaque groupe passe deux fois sur l’atelier « plan de travail », une fois sur l’atelier « découverte » (atelier dirigé avec moi) et une fois sur l’atelier « exercices d’entrainement ».
Je vous mets une photo, ce sera certainement plus simple à comprendre.
En fonction des besoins et des avancés, les exercices et les découvertes concernent soit les mathématiques, soit le français. J’adapte au quotidien mon planning. Le premier atelier se déroule de 9h à 10h et le second de 10h15 à 11h15.
J’utilise du coup beaucoup plus le nouveau coin regroupement (qu’on appelle salon dans la classe) placé juste devant le TBI afin de faire des petites situations motivantes et variées.
De cette organisation en découlera bientôt, si tout va bien et après bien évidemment un gros travail de préparation en amont, un passage au « total différencié ». C’est à dire, plus de progression commune, tout passera par le plan de travail en fonction de chaque élève et de leurs besoins.
C’est mon prochain objectif, et je ne suis pas loin d’y arriver.
Je vous souhaite de bonne vacances et je reviendrai prochainement vous détailler le contenu des différents ateliers.
Merci pour le partage !
J’aimeJ’aime
Et bien merci pour ce super partage. Quel magnifique travail! Bon courage pour la suite.
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup pour votre retour
J’aimeJ’aime
Bonjour,
Je travaille un peu de la même façon – en utilisant PIDAPI au lieu des ceintures de compétences – et suis tout à fait d’accord pour ta remarque sur le plan de travail : un PdT n’est pas une feuille de route, qui reste toutefois une bonne façon de débuter l’année pour les élèves surtour quand ils ont vécu 4 ans de pratique plutôt dirigée ! Par contre je garde des « moments collectifs » : je travaille avec MHM en apprentissage et les rituels de calcul mental restent collectifs (tous les jours) avec Grammaire Autrement en Français – EDL et les moments de découverte du texte et transposition sont également collectifs (1/semaine). Le reste du temps je fonctionne en plan de travail, que j’ai fait évoluer à partir de la pratique et de la rencontre avec Bruce Demaugé. Le plan de travail fonctionne sur 3 semaines. En fonction de leur degré d’autonomie, ils ont un contrat plus ou moins dirigé. Je ne fais quasiment plus de « leçon frontale » ; Comme par ailleurs je travaille sur projet en éveil, chacun construit son projet en fonction des ceintures à valider : une présentation en histoire 1 en géographie, 2 expériences en sciences par période… Ainsi Comme ce sont les élèves qui recherchent et exposent, cela les motive…
Par contre je bute assez souvent sur le bruit – il est vrai que cette année j’ai une classe masculine, plutôt bébé – et que même s’ils aiment bien travailler ainsi, ils ont du mal à se mettre au travail en autonomie… L’espace y fait aussi : classe petite, où je suis obligée d’utiliser le couloir pour faire travailler un groupe. Mes ordinateurs sont de la récup ! Mais ça fonctionne quand même !
Et merci pour ce partage : je vois que je ne suis pas seule à : ne pas faire de leçon et ne pas faire de « progression » même si au bout du compte ils ont largement fait ce qu’il faut pour entrer en 6ème !
Colette
J’aimeJ’aime
Bonjour , pouvez-vous m’éclairer ?
Si les enfants avancent à leur rythme en ceintures de français et de maths, je ne comprends pas pourquoi il y a toujours des séances de découverte en groupes ? Dans la découverte que vous faites, certains ont peut-être déjà acquis la compétence en ceinture non ? Je suis un peu perdue là…Merci d’avance pour votre aide .
J’aimeJ’aime
Bonjour, effectivement, je le revois mais pas de la même manière, c’est pour cela qu’il y a des groupes. Après les élèves qui maîtrisent déjà la notion sont valorisés par leur pairs aussi et c’est important pour un élève de se sentir en réussite. Mais un jour peut être je me passerai de cela, j’y réfléchis mais il faut que je vois ça avec les parents qui sont toujours demandeur du programme.
J’aimeJ’aime