On finit notre tour de la pédagogie institutionnelle avec les « ceintures de comportement ».

Le principe est simple, les élèves ont la possibilité de progresser dans les ceintures (comme au judo) en adoptant un bon comportement et en échange ils obtiennent des droits. Plus les ceintures sont hautes, plus les exigences sont grandes et les droits également.

Un système que je n’utilise pas dans ma classe mais je constate qu’un peu plus de 50% des collègues qui ont répondu au questionnaire l’ont mis en place.

Ces ceintures du comportement tiennent aussi une place importante dans la pédagogie institutionnelle.

Pour tout vous dire, cela a été la partie du questionnaire la plus difficile à réaliser. Les avis étaient très partagés.. Je vais malgré tout essayer de synthétiser cela. Et nous allons faire comme pour les ceintures de compétences, deux catégories.

Oui aux ceintures de comportement

  • Elèves conscients de leurs progrès.
  • Elèves sécurisés.
  • Implication de la classe si les privilèges viennent des élèves. Donne du sens.
  • Investissement pour progresser dans les ceintures, donc les droits et les responsabilités.
  • Elèves apprécient d’être jugé au mérite.
  • Beaucoup d’efforts pour bien se comporter au quotidien et progresser pour avoir plus de droits.

Non aux ceintures de comportement

  • Pas envie de catégoriser les élèves par leur comportement.
  • Trop chronophage. Le conseil d’élèves suffit.
  • Pas en accord avec le système ceintures=droits.

Voici pour cette série d’articles sur la Pédagogie Institutionnelle. J’espère que cela vous aura permis de découvrir ou redécouvrir cette pédagogie et aussi que cela vous donnera envie d’y piocher quelques principes pour construire la votre.

N’hésitez pas à me faire des retours sur des institutions que vous avez mis ou que vous souhaitez mettre en place.

A très vite pour de nouveaux billets.